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Nicolas Alexandre Rodriguez

Psychologue en ligne, Psychothérapeute, Psychanalyste

Qui suis-je ?

Je suis avant tout un clinicien engagé auprès de mes patients 

Mon approche repose sur l'alliance thérapeutique, l’échange, le travail en profondeur et le refus dans les institutions où j’ai pu exercer ainsi que celles où j’exerce actuellement de "prendre la couleur des murs" et de cautionner des fonctionnements institutionnels souvent pathologiques voire pervers.

 

Ma volonté de rester un clinicien vigilant, éclairé, curieux et exigeant m’a souvent considérablement nui auprès des institutions mais ô combien profité dans le travail avec les patients, qui eux mesurent la pertinence et le sens de cet engagement.  

 

Toute personne qui envisage un travail
avec un psychologue dispose à priori de peu d’éléments sur cet Autre à qui il va confier sa part intime, ses souffrances, ses traumatismes. Il convient donc d’éclairer autant que faire se peut le(a) futur(e) patient(e) sur ma pratique.
 
Avant d'ouvrir mon cabinet dans le Béarn et sur internet
j'ai travaillé dans des contextes très différents :
- en milieu hospitalier : psychiatrie adulte en service fermé et en ambulatoire (CMP),
- dans des unités de consultations et de soins ambulatoires : c’est à dire des soins en prison auprès d’hommes, de femmes et de mineurs incarcérés, dans 7 prisons différentes, ces soins relevant de l’hôpital public.
- en milieu judiciaire : UCMJ : unités de consultations en médico-judiciaire (victimes de violences et agressions sexuelles/viol) ainsi que des enquêtes socio-psychologiques auprès des juges aux affaires familiales
- en milieu scolaire : soutien psychologique auprès de jeunes en difficultés scolaires et/ou familiales
- en milieu associatif auprès de personnes transsexuel(le)s ou transgenres.
 
Au-delà de ce parcours
quelques choix fondateurs, tant professionnels que personnels sont majeurs à mes yeux et peuvent sans doute éclairer ma pratique :
Une orientation psychanalytique NON dogmatique qui m'a permis de "rencontrer" une méthodologie fondée sur des valeurs que j'avais auparavant ressenties comme impératives : indépendance d'esprit, honnêteté intellectuelle et ouverture au monde externe et interne.
 
Cette approche se traduit par le rejet de tout dogmatisme, c'est-à-dire l'affirmation d'un esprit critique par rapport aux concepts qui constituent un "outil de travail" et doivent le rester. Avoir à l’esprit que les théories ne sont pas figées et qu’elles sont en constante évolution, et doivent s’incliner devant la clinique plutôt que de chercher à plier la clinique pour lui faire correspondre une théorie (dans le même registre le refus de figer un sujet sous une étiquette diagnostic).
 
Une ouverture au monde qui se traduit, dans mon quotidien professionnel, par une curiosité pour les pratiques thérapeutiques "alternatives", qu'elles appartiennent à d'autres temps ou à d'autres lieux (je rends ici un hommage appuyé à David Servan-Schreiber qui a su malgré les critiques n’avoir en ligne de mire que le soin et la guérison, au delà voire en dehors de la médecine « conventionnelle » et universitaire). Un sujet est aussi guéri par ce en quoi il croit et il convient avant tout de respecter sa croyance, puis de le mener vers la guérison en l’éclairant davantage sur son fonctionnement psychique, à travers la mise en mots de sa souffrance et du sens qu’elle peut recouvrir.
 
Je garde toujours à l’esprit que la nature même de l’homme
de l’humain est sa capacité au pire ou au meilleur, aussi bien historiquement pour l’humain que dans sa singularité pour l’individu. Rappelons nous René Char : « l’homme est capable de faire ce qu’il est incapable d’imaginer », dans l’axe du mal  ou du bien.
 
Quelque soit la souffrance d’un sujet, face à un événement douloureux actuel ou en lien avec des traumatismes infantiles, je mise toujours avec mes patients sur leurs capacités de survivance et d’adaptation, déjà éprouvées mais à (re)penser, à consolider et à renforcer avec mon aide, en partant du principe qu’il ne s’agit que d’un étape difficile à traverser, et non d’une « fatalité » à laquelle on ne saurait échapper.
 

Nicolas Alexandre Rodriguez
Psychologue clinicien
Psychothérapeute
Psychanalyste
Quelques prises de position : 
La psychologie et toute psychothérapie appartient au champ des sciences humaines, par essence inexacte et en constante évolution. Un sujet est avant tout soigné, mais non forcément guéri, par ce en quoi il croit. Il convient donc de comprendre ses croyances et leurs fondements (culturels, sociologiques, religieux, éducatifs etc). Il en va de même pour le thérapeute, le patient pourrait s’interroger sur les raisons qui l’ont mené à se revendiquer appartenir à telle ou telle école de pensée. La difficulté est justement que le patient, lui, n’aura pas accès à ces clés là, à priori, et ne saura dans quelle mesure le « formatage » de son thérapeute est souple ou rigide vis à vis de son école de pensée, de son éducation, de sa culture, de sa religion etc…bref son parcours de vie aussi singulier que celui du patient, voire de sa propre évolution (révolution ?) eu égard à ces « formatages ». Dans la même logique, la «neutralité» supposée du thérapeute me paraît illusoire, et parfois il faut savoir dire à un patient qu’il ne nous est pas possible de le prendre en charge, que le contre-transfert serait anti-thérapeutique. 
 
La guérison vient de surcroit disait Lacan. Qu’est ce à dire ? Comprendre et savoir pourquoi l’on souffre ne permet pas de façon systématisée de sortir de cette souffrance. Ce serait un leurre que d’affirmer le contraire. En revanche ne pas faire ce travail de construction du sens d’une souffrance ne laisse aucune issue quand à une possibilité d’en sortir. Lorsqu’on parle de travail de construction il s’agit bien souvent de déconstruire dans un premier temps ( prendre conscience que personne ne peut plier la réalité à son désir bien que chacun s’y obstine inlassablement, que l’on ne peut refaire le passé, que certaines pertes sont irrémédiables), pour reconstruire ailleurs (la dûre réalité limitative sur mon désir ne doit pas pour autant m’empêcher de vivre, que l’on peut envisager l’avenir, etc…).
 
Ainsi le psychologue clinicien assure t-il une fonction d'écoute, en même temps qu'il représente une force de proposition : à lui d'attirer l'attention du patient sur de nouvelles hypothèses, sur de nouvelles pistes, que celui-ci choisira d'explorer ou non. C’est en ce sens que j’abonde dans la direction de la psychanalyse Ferenczienne, là où Sandor Ferenczi (1873 -1933) proposait d’une part le principe de l’analyse mutuelle avec ses patients (donc un dialogue et surtout pas d’une position mutique de l’analyste), et s’intéressait particulièrement à « réparer/soigner » l’enfant blessé qui sommeille dans chaque adulte d’autre part.
 
Il convient enfin de s’interroger sur les prescriptions médicamenteuses de psychotropes en France : dans la moyenne européenne pour les anxiolytiques, avec même une légère baisse malgré les attentats, mais très en tête (versus UE) pour les antidépresseurs prescrits à 80% par les généralistes. Quid de l’endoctrinement des laboratoires (voir l’excellent reportage diffusé sur LCP « médicaments sous influence » où les médecins qui refusent les dessous de table des labos sont disqualifiés auprès de leurs collègues par ces mêmes labos, et où les enjeux de santé publique semblent de vains mots pourvus que les profits engrangés soient maximum), quid d’un défaut de formation sans influence, quid de la nécessité d’avoir recours aux labos pour assurer des recherches non finançables par l’Etat, quid de la facilité de prescrire une pilule elle-même idéalisée par le patient ?

Echelle d'auto-évaluation de la nécessité d'un traitement anti-dépresseur 

La dépression : 9 symptômes

• Tristesse quasi permanente (pleurs fréquents)

• Perte d’intérêts (anhédonie)

• Sentiment de dévalorisation et de culpabilité excessif ou inapproprié

• Des idées de mort ou de suicides récurrentes

• Ralentissement psychomoteur

• Fatigue (asthénie, souvent dès le matin)

• Perte d’appétit

• Perte de poids ou l’inverse

• Troubles du sommeil (insomnies matinales fréquentes ou hypersomnies)

• Difficultés attentionnelles

Dépression

• Symptômes quotidiens durant plus de 15 jours

• Entre 5 et 7 des ces symptômes : dépression légère à modérée

• Plus de 8 de ces symptômes : dépression sévère

Symptômes associés

• Baisse de la libido anxiété

• Symptômes physiques

Je considère que la surconsommation de psychotropes
dans les pays dits "développés" - et notamment la France, premier pays consommateur au monde de psychotropes - constitue une question grave en termes de santé publique, et que, d'autre part, ma propre sensibilité m'ait conduit vers la parole, je respecte infiniment le travail des médecins y compris dans sa dimension "chimiothérapique", dès lors qu'elle est justifiée et pertinente. En effet, certains patients associés à certaines situations légitiment pleinement une prise de médicaments, transitoire ou non. J’ai pu voir en effet des patients psychotiques considérablement améliorés et stabilisés par un traitement chimiothérapique pertinent, et d’autres pour des pathologies moins graves véritablement soulagés par le traitement médicamenteux. Il me semble donc judicieux de rechercher une complémentarité, lorsque le bénéfice semble probable, entre des approches qui ne se réfèrent pas au même corpus théorique (psychologique/médicale).
 
Plutôt que de contribuer à la l’hyper consommation française d’antidépresseurs et d’anxiolytiques liée à l’intoxication des médecins généralistes par les discours mercantiles des laboratoires pharmaceutiques (la seule industrie au monde qui s’accorde 20% de bénéfice chaque année, « l’industrie pharmaceutique est la plus lucrative, la plus cynique, la moins éthique de toutes les industries tous domaines confondus » Pr Even) ainsi que la caution « d’experts » psychiatres corrompus le tout couvert par l’Etat (laxisme, démagogie, incompétence et corruption pour reprendre les propos du Pr Even), se ressaisir du bon sens de la pratique d’une activité sportive régulière, d’une alimentation équilibrée et équilibrante, et d’activités de groupe visant à la socialisation.
 
Evoquons le rôle lamentable de l’ancienne agence française de sécurité (ou d’insécurité ?) sanitaire des produits de santé (Afssaps) gangrénée par la corruption. Si des progrès vont être réalisés en terme de transparence dans les liens laboratoires / experts, la nouvelle agence (Ansm) n’a toutefois que des pouvoirs très limités et nous ne sommes bien loin d’être à l'abri d’un nouveau scandale type Médiator, y compris pour des psychotropes. Cela n'aura en effet pas tardé avec courant 2016 le scandale de la dépakine, du Dépakote et de la Dépamide (anti-épiléptique et/ou thymorégulateur : voir ici)
 
 
L'arrêt de mort est officiellement signé pour l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), très critiquée pour sa passivité face aux laboratoires Servier dans l'affaire du Médiator. Elle va être remplacée par une toute nouvelle Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm), aux pouvoirs accrus. Le Parlement a adopté définitivement le 19 décembre 2011 la réforme du contrôle des médicaments, destinée à empêcher la réédition d'un tel scandale sanitaire. L'Assemblée nationale a approuvé, lors d'un ultime vote aux allures de bras de fer, ce projet de loi présenté par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand.
 
L'adoption du projet en première lecture par les députés, début octobre, avait pourtant fait l'objet d'un relatif accord entre le gouvernement et le PS, qui s'était abstenu après avoir vu plusieurs de ses amendements pris en compte, notamment sur la création d'une base publique de données sur les maladies et leurs traitements. Xavier Bertrand a d'ailleurs rendu hommage au député PS et cardiologue Gérard Bapt, ainsi qu'aux médecins Irène Frachon et Georges Chiche pour leur dénonciation des effets nocifs du Médiator, qui serait responsable de 500 à 2000 décès. Mais ce consensus s'est fissuré un mois plus tard lorsque le Sénat, à majorité de gauche, a durci le texte, interdisant tout lien d'intérêts aux dirigeants d'autorités sanitaires et permettant aux victimes de médicaments nocifs de mener en justice des actions de groupe.
 
 
Ce qui dit le texte, ce qu'il ne dit pas
 
Fin novembre 2011, l'Assemblée, jugeant notamment que l'action de groupe méritait un débat plus large, a supprimé la plupart des amendements du Sénat qui a voté contre le texte. Le 19 décembre 2011, alors que l'Assemblée, ayant le dernier mot lors du vote, s'apprêtait à valider définitivement le texte, Jacqueline Fraysse, pour les communistes, a estimé que "le compte n'y était pas". Catherine Lemorton (PS) a reproché au gouvernement, malgré des "avancées", d'avoir plus changé "le contenant" que le contenu. Des accusations qui ont pris un relief particulier alors que le rôle passé de l'Afssaps a de nouveau été mise en cause durant les débats : le Figaro.fr a écrit le 19 décembre 2011 qu'un de ses anciens responsables, le Pr Jean-Michel Alexandre, avait perçu entre 2001 et 2009 près de 1,2 million d'euros de rémunération des laboratoires Servier. Xavier Bertrand a déclaré qu'il "allait voir juridiquement ce qu'il est possible de faire en espérant que les faits ne sont pas touchés par la prescription.
 
Selon la réforme adoptée par le Parlement, les responsables et experts d'autorités sanitaires devront désormais déposer et actualiser une déclaration publique d'intérêts sur leurs liens avec l'industrie pharmaceutique dans les cinq dernières années. Mais la partie interdisant formellement tout lien d'intérêt ne figure plus dans le texte final, pas plus que la possibilité pour les victimes de médicaments nocifs de lancer des actions judiciaires collectives.
 
 
Aux termes du texte, l'Agence pourra demander à l'industrie pharmaceutique de mener des essais comparatifs pour montrer l'amélioration d'un nouveau produit par rapport à un médicament existant. En raison de la réglementation européenne, ces essais, dont les modalités seront fixées par décret, ne pourront cependant pas être imposés au laboratoire pour l'autorisation de mise sur le marché d'un médicament. Ils seront en revanche obligatoires, lorsqu'ils seront techniquement possibles, pour que le produit soit remboursé par la Sécurité sociale.
 
 
Un professionnel de santé qui alerterait les autorités sanitaires sur la nocivité d'un médicament sera protégé de toute sanction ou discrimination, en particulier de la part de son employeur. Sauf pour certains médicaments, les visiteurs médicaux présentant de nouveaux produits à l'hôpital devront le faire devant un groupe de médecins, et non plus en face à face avec un seul praticien.

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Nicolas Alexandre Rodriguez

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